Ninja: Ma filmographie

Voici ma filmographie sur les films de ninja qui m’ont marqué, loin d’être exhaustive, celle-ci sera complété progressivement. Certains sont japonais, d'autres américains, les films sont classés par ordre chronologiques. Si vous voyez tous ces films l'univers des ninjas dans le 7e art n'aura plus beaucoup de secrets pour vous :

Ninjitsu de Hiroshi Inagaki (1957)
Ninjutsu 2 de Hiroshi Inagaki (1958)
Shinobi no mono de Satsuo Yatamoto (1962)
Shaolin contre Ninja de Lui Chia Liang (1978)
Shogun’s Ninja de Norifumi Suzuki (1980)
Ninja wars de Kosei Saito (1982)
Ninja Fury de Godrey Ho (1985)
The ninja dragon de Go Nagai (1990)
Red shadow de Hiroyuki Nakano (2001)
Tonga Ninja (parodie) de Jason Stutter (2002)
Kill Bill 1 et 2 (2003)
Azumi 1 et 2 Ryuhei Kitamura (2003 Shusuke Kaneko (2005)
Nin Nin de Masayuki Suzuki (2004)
Shinobi de Ten Shimoyama (2005)
Ninja les techniques fondamentales de l’art du ninjutsu (documentaire, dispo à la FNAC)

Pourquoi ce site?

Une ombre furtive traverse la nuit, escalade prestement une muraille de dix mètres de hauteur et saute de toit en toit. Dans le plus parfait silence, elle s’introduit dans un bâtiment plongé dans l’obscurité, élimine au passage une dizaine de gardes, s’empare de documents secrets et s’évanouit sans laisser de traces...

Le ninja fascine l'occident depuis toujours. Espion et assassin du Japon médiéval, il terrorise par sa capacité à s'introduire n'importe où et à frapper sa cible quand il le souhaite.

Le shinobi est une arme à lui seul tant sa maîtrise des techniques de combat est grande. Et si le mythe l’affuble d’un arsenal conséquent, il s’encombre dans les faits d’un armement sommaire. Sa force réside dans sa capacité de détourner des objets du quotidien. Entre ses mains expertes, le Kunai, dont la principale fonction est à l’origine de desceller les pierres, devient un poignard redoutable. L’amigasa, grand et large chapeau de paille, dissimule, outre le visage de son propriétaire, quelques flèches dans son armature. Pour un sabotage ou un assassinat, il s’équipe de kaginawa (grappin) et d’explosifs.

En mission d’espionnage, il emporte une boîte à médecine, un kit d’allumage du feu, ou encore de petits récipients contenant des riz de différentes couleurs pour laisser des messages codés.

Maître du déguisement, de l'escalade et de la furtivité, il peut pénétrer dans n'importe quel château ou demeure et tuer ses occupants. Spécialiste des embuscades, de tactiques de guérilla et de l'assassinat, il fut utiliser par les daimyo du Japon féodal pour éliminer leurs rivaux ou même lors de batailles. Certains, les Onmitsu servirent d'espions au Shogun (le seigneur du Japon) pour espionner ses vassaux tandis que d'autres, les Oniwaban, servaient de police secrète et de garde rapprochée.

Au delà des idées reçues et images d’Épinal, des caricatures des films et des romans, ce blog est là pour faire découvrir leur spiritualité et leurs traditions.

Ce meurtrier fanatique a semé la terreur au Japon pendant des siècles et si vous pensez qu'il a disparu...vous vous trompez. Leurs disciples ont survécus et rôdent dans les ruelles sombres des grandes villes japonaises. Certains s'entraînent encore dans les forêts et les montagnes isolées de l'archipel.

Aujourd'hui, des meurtres inexpliqués et méthodiquement réalisés frappent des personnalités au Japon, ce n'est pas l'oeuvre de simples tueurs à gages mais bien de maîtres dans l'art de la furtivité.

Vous verrez à travers ce site que la réalité est loin de Naruto et autres caricatures du genre. Le site présente les œuvres réalisées autour des maîtres de l'illusion, que ce soit à travers la littérature, la bande-dessinée, le manga ou encore le cinéma. Nous vous proposerons ainsi des critiques de long-métrages tels que La Guerre des espions, Le Château de la chouette, The Red Shadow, Les tueurs noirs de l’empereur fou ou encore Geisha Assassin.

Des articles vous ferons découvrir leur mystique ainsi que leurs traditions et même les mystérieuses Kunoichi., ces femmes qui avançait à visage découvert et dont la première arme était la tromperie. Ces espionnes pouvaient endosser les fonctions de servantes, diseuses de bonnes aventures, danseuses, concubines, voire courtisanes pour approcher au plus près des seigneurs et accomplir leur mission. Ces séductrices étaient avant tout des meurtrières, pourvues de faux ongles acérés en fer et imprégnés de poison, elles disposaient en outre d’un armement discret dissimulé dans leur kimono, leur ceinture, leurs cheveux (des aiguilles par exemple).

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